La biographie de Yannick Tranquillin-Peyroux
Yannick Tranquillin-Peyroux voit le jour à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, en 1955.
Elle abandonne en 1997 une brillante carrière d’agent immobilier de prestige à Deauville pour se consacrer à sa passion et réaliser son rêve d’enfant : devenir artiste peintre…
Elle suit alors une formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Caen pendant trois années, puis les cours de l’Ecole du Carrousel du Louvre à Paris. Dès 2005, elle ouvre son atelier-galerie au cœur de Deauville. C’est le début d’une nouvelle vie de passion.
Très vite son travail est reconnu. Au plan local tout d’abord : prix du jury du salon de Bueil (2004), prix de la presse au salon d’automne d’Elbeuf (2005), prix du public au salon d’automne de Maromme (2005). Au plan national ensuite : en 2005, elle participe pour la première fois au salon historique de la Société des Artistes Indépendants où elle expose régulièrement et dont elle est désormais sociétaire.
Ces dernières années, elle développe sa présence et sa visibilité au sein des grands salons parisiens : le Salon d’Automne, le Salon la Société Nationale des Beaux-Arts et Art Capital.
Elle expose également en Asie (Chine, Japon, Corée).
L’artiste peint dans son atelier de la côte normande. Elle y crée ses œuvres selon trois écritures différentes – des paysages de bord de mer, des abstractions et des collages – qu’elle regroupe en trois séries qu’elle appelle poétiquement : « ciels, évasions et secondes vies ».
La démarche artistique de Yannick Tranquillin-Peyroux
Avant de commencer une création, Yannick Tranquillin-Peyroux n’a pas de projet raisonné ni de message à transmettre. Elle réalise son rêve de jeunesse, peindre, c’est tout. Elle n’a à l’esprit aucune vision de son tableau futur, car elle ne peint pas avec son esprit mais avec son âme.
Elle peint dans la spontanéité du geste qui exprime toute son énergie. Elle peint ses émotions, elle peint la liberté, elle peint l’harmonie. Elle est elle-même au cœur de ses tableaux : la douceur et la force.
Oubliées ses années de formation académique , désormais elle peint en toute liberté. Dans ses paysages de bord de mer, le sujet devient anecdotique : elle peint l’infini, elle peint l’élévation. Ses personnages sont presque invisibles car ils sont déjà loin, ils tournent le dos et se détachent de leur passé.
Comme l’artiste, ils vont de l’avant, toujours de l’avant. Les pieds sur terre, mais le regard vers le ciel, cet immense ciel qui seul intéresse Yannick : la puissance des éléments, la douceur des nuages, la lumière qui l’attire et la porte.
Elle aime le défi du vide de la toile. Quand elle commence une œuvre, elle dépose ses premières touches de matière, puis la toile se construit d’elle-même, plus ou moins rapidement, notamment pour ses toiles contemporaines : un peu plus de pigment noir, un peu de blanc, une touche de lumière apparaît et la guide, un peu de grattage, quelques objets abandonnés trouvés au hasard d’une promenade : écorces, plaques de rouille, bois flottés, cordes, coquillages et fils de pêche échoués sur la plage auxquels elle donne une seconde vie et dont l’histoire fera vivre et vibrer la toile. Bref, toute la subtilité, la sensibilité de l’artiste et le hasard des accidents heureux qu’il faut utiliser construisent le tableau.
Yannick peint ses émotions et les offre en partage, en toute générosité.